Histoire de Fronsac


Charlemagne

Histoire de Fronsac


Les grands terroirs de Fronsac épousent de superbes paysages de plateaux et de coteaux. Ce n’est pas sans raison qu’on lui donne des airs de « Toscane du Bordelais ».

Aux environs de l’an 770, l’Empereur Charlemagne, séjournant à Fronsac, y édifia une puissante forteresse. C’est ainsi que Fronsac peut aujourd’hui s’enorgueillir du fait que «Fronciacus» fut écrit en toutes lettres par le chroniqueur de Charlemagne, Eginhard.

Le Fronsac a su se faire un nom parmi les appellations bordelaises, du fait d’une position privilégiée mise au service de caractéristiques naturelles et d’une histoire exceptionnelle.

En 1663, le Duc de Richelieu décida d’acquérir pour sa famille les terres du Duché de Fronsac. C’est donc sur les ruines de l’ancienne forteresse que son petit-neveu, le Maréchal Arnaud du Plessis, Duc de Richelieu, fit édifier une « folie », théâtre des fêtes galantes dont l’écho se propagea jusqu’à la cour de Louis XIV.

Dès lors, la notoriété des vins de Fronsac ne cessera de s’étendre et prédomine les autres vins du Libournais dont Saint-Emilion et Pomerol. Au XVIIIe siècle, la révolution qualitative des vins du Libournais y prendra ses racines et l’essor du commerce maritime mondial contribuera largement à établir le vignoble de Fronsac parmi les plus nobles de Bordeaux. Le nom de Fronsac jouit alors d’une très belle réputation, et c’est sur ce territoire qu’apparaît pour la première fois la notion de « cru » dans le Libournais, scellant ainsi l’histoire de Fronsac à celle du vin.

En 1937, les vins de Fronsac bénéficie d’une appellation d’origine contrôlée qui s’étend sur 7 communes dominant les vallées de la Dordogne et de l’Isle. La production de vins de Fronsac s’étend ainsi sur une surface de 850 ha.


Louis-François-Armand de Vignerot du Plessis de Richelieu